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La Relève TV

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Heurts à Paris en marge de la manifestation anti Loi-Travail

Heurts à Paris en marge de la manifestation anti Loi-Travail

Heurts à Paris en marge de la manifestation anti Loi-Travail

Entre 170.000 et 500.000 manifestants ont défilé dans les différents cortèges, émaillés dans plusieurs villes d'échauffourées. Les forces de l'ordre ont procédé à 124 interpellations et dénombrent 24 blessés dont un en état d'urgence absolue à Paris. 24 personnes ont été placées en garde à vue cette nuit.

 

À Rennes et à Paris, les forces de l'ordre ont été prises à partie par des groupes d'une quinzaine de personnes, cagoulées et armées de barres de fer. Visées par des jets de pierre et de projectiles enflammés, elles ont répliqué par des gaz lacrymogènes pour disperser les fauteurs de troubles. Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces de l'ordre ont dispersé vers 1h30 plusieurs centaines de personnes qui refusaient de quitter la place de la République, à Paris, à l'issue d'un nouveau rassemblement qui était autorisé jusqu'à minuit. Une fois la place évacuée, la police a progressivement fait reculer les manifestants dans les rues adjacentes. Deux Autolibs et deux scooters ont été brûlés à quelques centaines de mètres de la place. Vingt-sept personnes ont été interpellées et 24 placées en garde à vue pour jets de projectile sur les forces de l'ordre, violences et dégradations dans Paris.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué plus tôt dans la soirée avoir décompté 124 interpellations lors des manifestations et 24 policiers ou gendarmes blessés à Paris (dont trois grièvement). L'un s'est pris un jet de pavé en plein visage, souffre d'un saignement à l'oreille et pourrait présenter une fracture de la mâchoire. Un deuxième soufre d'une plaie au cou. Cinq autres fonctionnaires ont été plus légèrement atteints. Bernard Cazeneuve a demandé aux syndicats de condamner ces violences. Dans la foulée, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a dénoncé les «exactions nombreuses» et les «violences inqualifiables» des «casseurs», parlant d'individus «organisés et méthodiques, cagoulés et casqués».

Le cortège parisien a été plusieurs fois interrompu, avant qu'il ne puisse atteindre la place de la Nation, son objectif, où 200 à 300 casseurs s'étaient regroupés.